Centre de Méditation
Kadampa France

Carlos a suivi plusieurs retraites au CMK France.

Comment as-tu découvert le CMK France ?

Par internet, j’en ai regardé plusieurs.

Au début, je n’ai pas accroché par rapport à la présentation de l’association bouddhiste-château, cela m’a gêné notamment dans la connotation « argent » donc « secte », je trouvais que ça n’allait pas tellement ensemble. 

Du coup, je l’ai mis de côté. Je suis allé voir d’autres centres dont l’aspect me plaisait plus, mais les contenus et les dates, ça ne convenait pas. Donc je suis revenu sur site Kadampa et après vérification, les dates et les intitulés me convenaient parfaitement.

Quelle a été ta première retraite ?

La première retraite était « Grandir grâce aux épreuves » ; en fait je voulais faire un mois de retraite et là tout s’enchaînait bien avec la retraite «  Savoir faire face à la colère » et « Créer l’avenir que nous souhaitons ».

Dès le premier enseignement j’ai accroché, ce sont des choses qui m’ont parlé.

Par contre, pendant les séances de méditation c’était pas toujours évident. Avant, je méditais de temps en temps mais ces derniers temps je n’y arrivais plus, cela m’a permis de m’y remettre.

Que t’ont apporté les enseignements ?

Par rapport à tout ce qui m’est arrivé avant de venir, j’ai eu des épreuves très difficiles, les enseignements m’ont fait prendre conscience que je ne visais pas les bonnes choses, je cherchais le bonheur à l’extérieur au lieu de le chercher à l’intérieur.

Et aussi j’ai eu des prises de conscience concernant tous ces états négatifs qui me donnent une vision erronée de l’extérieur. Si j’étais venu avant, certaines choses ne se seraient pas produites. En même temps c’est une graine négative en moins à germer.

J’ai fait une erreur lors d’une méditation, au lieu de suivre les conseils de l’enseignant qui recommandait de prendre des événements « légers » de notre vie, pour les voir de façon plus positive, j’ai fait sur un truc trop lourd et ça m’a bloqué. J’en ai parlé avec l’enseignant qui m’a donné des conseils.

Et au final je me rends compte que toutes ces difficultés et épreuves m’ont poussé à venir alors que jusqu’à présent je trouvais toujours un prétexte pour repousser, je remettais toujours cela à plus tard.

Est-ce qu’un enseignement en particulier t’a marqué ou aidé ?

La notion d’attachement m’aide beaucoup actuellement, ce sont des choses que j’avais déjà à l’esprit mais le fait que l’enseignante en parle, ça a mis des mots sur ce que j’ai pu lire et observer. Elle donnait des mots et exemples percutants, je ne sais pas comment dire. Plus d’une fois je me suis dit l’attachement me fait du mal à moi, à l’autre ; tu as beau en avoir conscience ce qui manque ce sont les outils car tu sais que ça ne va pas et en même temps tu ne sais pas comment faire pour améliorer la situation.

En plus de rajouter de la clarté sur tout ce que j’avais déjà observé, tu as en plus une boite à outils. La méditation qu’on a fait sur la prise (la compassion) et également fumée noire et lumière blanche ça m’a fait du bien.

Comment as tu vécu le week-end de méditation ?

C’était la 1ère fois que je faisais des méditations aussi longues, et ça s’est plutôt bien passé, sa manière d’aborder la méditation, tu commences par respirer pour te calmer, puis tu te parles un peu à toi-même pour te faire une promesse pour rester concentrer, puis tu génères une motivation pour rester attentif jusqu’à la fin et ça c’était nouveau pour moi.

Et seulement après là tu penses à un objet vertueux, exemple : j’aimerais avoir une attitude plus positive envers les autres, c’est devenir meilleur, se focaliser sur je vais devenir meilleur avec eux et là on maintient l’état pendant un certain temps. J’ai appris cela ici.

Un mot pour conclure ?

Un grand merci au centre Kadampa et tout les gens qui sont là. C’est sincère.

J’avais le choix entre une thérapie ou prise de conscience et j’ai beaucoup misé sur cette retraite et c’était très largement à la hauteur de mes attentes. Je suis content pour les gens qui m’entourent, pour moi-même, je me voyais dépérir, je me redécouvre à nouveau et peut-être avec plus de clarté que je ne pouvais me voir à l’époque.