Centre de Méditation
Kadampa France

Noëlle Burger a découvert les enseignements bouddhistes à Caen en 2009. Depuis, elle participe à l’organisation de ces soirées qui ont lieu les jeudis soirs à l’Hôtel Carline, près du CHU. Portée par l’envie d’approfondir sa connaissance et son expérience du bouddhisme, Noëlle vient 2 à 3 fois par mois au Centre de Méditation Kadampa (CMK) pour suivre un programme d’étude approfondie, basé sur l’étude de La Voie Joyeuse, un ouvrage essentiel de Guéshé Kelsang Gyatso.

Qu’est-ce qui vous a attiré vers le bouddhisme ?

Je me suis intéressée au bouddhisme lors de circonstances familiales particulièrement douloureuses qui m’ont amenée à me poser des questions sur le sens de la vie et de la mort. J’ai trouvé des réponses à ces questions dans le bouddhisme, notamment avec la loi du karma. Cela m’a permis de comprendre pourquoi chacun avait une vie différente. J’ai compris que c’était  la conséquence de causes dont nous n’avons pas forcément souvenir. Cela m’a apporté un grand apaisement et reconnectée à des évènements de ma petite enfance auxquels je n’arrivais pas à donner un sens. Le bouddhisme m’a également appris à être plus ouverte avec les autres et à leur apporter plus d’aide et de réconfort.

Qu’est-ce que cela vous a apporté de venir au Centre de Méditation Kadampa ?

Je suis venue assez rapidement au Centre de Méditation Kadampa. J’ai eu la chance d’y venir pour la première fois lors d’une transmission de pouvoir, c’est un évènement important dans le bouddhisme. Cette cérémonie a été la source d’une grande joie, bien qu’étant tout à fait novice. Je ne connaissais rien à la pratique bouddhiste. J’ai senti ce jour-là une énorme énergie positive, c’était comme une révélation pour moi. Ensuite, j’ai regardé ma vie d’un autre oeil, abandonnant le superflu et ne gardant que l’essentiel. Cela m’a aussi permis de découvrir l’univers coloré et imagé du bouddhisme, notamment avec les statues. C’est quand même une autre culture. Enfin, j’ai pris du recul par rapport aux négativités que l’on peut trouver dans la société de consommation. Au CMK, on se trouve une ambiance très calme, propice à la méditation et à la découverte intérieure.

Vous aidez beaucoup à Caen au développement des enseignements, qu’est-ce qui vous motive ?

C’est indispensable je trouve d’être avec d’autres pratiquants pour progresser dans le bouddhisme, seule ce n’est pas possible. J’aimerais donc qu’il y ait un centre avec un groupe de pratiquants motivés. Ça me semble très important. S’il n’y a pas les autres, nous n’avons pas forcément les bonnes réponses ni même les bonnes questions ! De plus, si je reste seule dans mon coin, je sens bien que j’ai moins d’énergie.