Centre de Méditation
Kadampa France

C’est en janvier 2016 que Gladys a connu le CMK grâce au séjour d’entraide. Depuis, elle aide le centre mère de Manjoushri en Angleterre et le CMK France. Aujourd’hui, pendant les préparatifs de la Célébration du Dharma, elle répond à nos questions…

Peux-tu nous parler de ton parcours spirituel ?

« En 2015, j’ai fait la rencontre d’une personne qui m’a permis de m’ouvrir à une vie spirituelle vraie. Plus jeune, cette spiritualité était là mais je ne m’en rendais pas compte. Puis j’ai rencontré au CMK, le dharma. Tout de suite, j’ai accroché aux enseignements ; j’écoutais ce que l’on me disait. La pratique n’est pas venue tout de suite mais j’ai dédié ; elle s’est mise en place après le festival international de Printemps ; maintenant elle est naturelle et joyeuse. Je m’adonne au dharma qui n’est pas forcément une passion mais qui est très fort chez moi et qui m’interpelle. J’ai vraiment ce désir profond de développer ma foi ».

Au sein de la Tradition, tu as exercé différentes activités. Laquelle as-tu préféré ?

« Honnêtement, c’est très difficile de répondre. A chaque fois que j’étais dans une activité, pour moi c’était la place que je devais avoir et je le faisais avec la meilleure volonté, dans la joie. Avec le recul, toutes mes expériences m’ont apporté quelque chose. De plus, je cherchais à travailler ma polyvalence. .. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de moment difficile. Par exemple, j’ai travaillé avec des gens avec qui je ne m’entendais pas ; j’ai eu de la violence dans la relation mais c’est parce que j’avais quelque chose à travailler en moi. Mais le dharma est fait pour m’aider. Beaucoup de travail reste encore à faire mais avec le dharma, je vais essayer d’appliquer les remèdes que l’on m’a donnés pour pallier à ce genre de situation, notamment la patience ».

Qu’est-ce que le CMK pour toi ? Qu’est-ce que cela t’apporte ?

« Le CMK c’est ma maison, il m’apporte une famille spirituelle, des amis sur qui je peux compter et à qui je peux me confier. Au CMK et avec la sangha, je vis des moments de complicité que je n’ai pas avec ma famille. A Manjoushri, j’ai quitté une partie de cette famille mais je sais que je vais la retrouver aux prochains festivals ».

As-tu une anecdote à partager ? Quelque chose qui t’as marqué pendant cette année, des prises de consciences fortes ?

« Il y en a tellement. Je vais de prise de conscience en prise de conscience. Je me concentre sur les propos de Bouddha ; Je baigne dans les enseignements, la pratique, les méditations et l’entraide. J’ai vu la vidéo sur le projet international des temples, je conseille aux personnes de la voir, c’est très inspirant. La constance est un élément clé, elle permet de développer ma foi ».

De quel enseignement vas-tu te servir pendant la semaine des préparatifs de la célébration du Dharma ?

« L’enseignement de l’effort joyeux enseigné par Gyalwang, lors des prières pour la paix dans le monde récemment, va m’être d’une grande utilité. Eupamé va être en retraite pour se préparer intérieurement pendant que nous, nous allons faire tout le reste, préparer à l’extérieur, tout mettre en place. Je vais le faire dans la perspective qu’un maximum de personnes ait les meilleures conditions possibles. J’ai envie de contribuer au fleurissement du dharma. C’est çà qui m’a permis de me trouver et je sais que cela peut marcher pour un grand nombre de personnes ».

Quels sont tes projets spirituels ?

« Mon avenir dans le bouddhisme, c’est de me rapprocher de Bouddha. J’ai envie d’enseigner, c’est quelque chose de très fort chez moi. Jusqu’à maintenant, j’étais dans la transmission orale, je commence à me mettre à la lecture pour être le plus fidèle possible aux enseignements de Guéshé-la. Je rentre au CMK France pour étudier le dharma dans ma langue maternelle dans l’intention de le retransmettre. Je le fais déjà avec les gens qui viennent en séjour ou en retraite ; par exemple, les filles le soir au coucher dans la chambre posent les questions notamment sur tout ce vocabulaire bouddhiste ; chose que je faisais quand je suis arrivée en janvier. J’arrive de mieux en mieux à chérir les autres. C’est vraiment ce que je veux, c’est une évidence ».

Une phrase pour conclure ?

« Une dédicace : puissent tous les personnes qui liront cet article avoir envie de découvrir le bouddhisme, chacun à son rythme, à son niveau ».