Centre de Méditation
Kadampa France

Le Château de Segrais reflète l’écrin de beauté intérieure qui réside en chacun de nous. Magique lorsqu’il est gorgé de soleil, bucolique lorsque la pluie ruisselle, propice à cette recherche spirituelle.
La partition de mon séjour a été orchestrée par des rencontres formidables avec des résidents, des retraitants et des collègues d’entraide et de découverte, et rythmée par des discussions éclairantes.
Je reviens à Lyon le cœur rempli de gratitude.

Qu’est-ce-qui t’as amené à passer 15 jours au CMK ?

J’avais besoin de me déconnecter une dizaine de jours de mon quotidien. Et je me suis sentie tellement bien au CMK, que j’ai prolongé mon séjour !
Cela fait un an, que je fréquente régulièrement le Centre Lamrim de Lyon, donc je n’arrivais pas en terre complètement inconnue.
J’avais des objectifs très clairs en arrivant au CMK, travailler sur mon attachement, réfléchir de manière posée à l’évolution de mon projet professionnel (allier l’art et la spiritualité), approfondir mes connaissances de la tradition Kadampa, et aider concrètement le CMK.

Etre en entraide m’a permis de passer du temps avec les résidents. J’ai pu parler avec des moniales, assister à des enseignements, et à deux retraites, l’une sur la vacuité, et l’autre sur Ouvrir son cœur ! Cela m’a permis d’avoir une vue panoramique de la vie au CMK. De toucher à l’effervescence spirituelle en période de retraite, et d’apprécier grandement le calme résonnant au cœur de Château lorsque les retraitants regagnent le rivage de leur quotidien.

Que fais-tu de tes journées ?

Je commence mes journées à 9h et je finis à 17h lorsqu’il n’y a pas de retraite. Et en horaires légèrement décalés, en période de retraite : 9h00-10h30 / 11h30-14h/16h30-19h30.
Chaque jour d’entraide était différent et intéressant !
J’ai pas mal travaillé en cuisine avec Christian, Philippe, Tonpa, Coralie : découpe de légumes, gestion de l’entrée ou du dessert de A à Z, plonge, nettoyage de la cuisine et papotage intensif.
Lorsque la retraite sur la vacuité s’est terminée, j’ai fait partie de la Room team. A 4, on a remis les chambres du Château d’équerre en un après-midi ? !
J’ai aussi travaillé avec Ouma aux Espaces Verts, je me suis éclatée à passer la tondeuse dans une partie du Parc toute une après-midi !
Il y a eu une matinée que j’ai passée avec Marie Odile (en séjour découverte) à ranger la lingerie : plier des couettes et des couvertures ! Quel plaisir de constater l’ordre dans les étagères après notre passage !

Et puis pendant mes pauses, j’ai pratiqué l’atelier «chaise-longue » au soleil ou « contemplation du lac ».
Pendant mes deux jours de repos hebdomadaire, j’assistais aux 4 séances de retraite.
Chaque matin, j’allais méditer dans la salle de méditation Vajrayogini une vingtaine de minutes.
Et tous les jours, j’allais me balader dans la forêt qui jouxte le Centre, c’était l’occasion de papoter avec les copains du Centre, ou de faire des marches contemplatives seule avec moi-même.

Qu’as-tu appris pour le moment au niveau spirituel ?

J’ai eu une expérience de méditation, durant laquelle j’ai pu éprouver ce formidable espace sans début ni fin, au sein duquel les pensées ne faisaient que passer. Cette sensation d’être arrivée à la maison, et d’éprouver réellement que cela se trouvait à l’intérieur de moi.
L’enseignement d’Eupamé du Mercredi soir sur « Comment se libérer de nos états d’esprits négatifs » m’a beaucoup apporté sur le fait d’identifier immédiatement l’agacement lorsqu’il surgit et le remplacer par ses opposants, la patience, l’amour et la compassion.
Il y a une réelle différence entre la compréhension intellectuelle et la compréhension avec le cœur. Et cela passe par l’expérimentation. Je l’avais effleuré, j’en avais l’intuition, mais maintenant je l’ai compris, et c’est peut-être grâce à cela que je me sens beaucoup plus sereine.