Marie-Claude, 72 ans, voulait camper. Alors Gaëlle, 40 ans, sa fille, l’a suivie, non sans quelques craintes. Très assidues, elles n’ont pas loupé une miette de la retraite « Une vie joyeuse grâce à la méditation ». Promis, elles reviendront et avec la 3ème génération ! La petite-fille, 20 ans, attend déjà dans les starting-blocks pour découvrir le CMK France.
Aviez-vous des craintes en arrivant ?
Gaëlle : Oui, celle de passer toutes les séances à méditer, sans support, sans enseignement. C’était une peur car jusqu’à présent toutes mes expériences de méditation n’étaient pas très profondes, alors je me disais que si je devais passer six heures par jour à faire ça, ça allait être difficile. Sinon, je faisais confiance. Hormis pour le camping car je n’avais pas eu de bonnes expériences précédemment. Mais je l’ai fait pour ma mère. Je n’ai pas regretté. On a un très bel espace de verdure à disposition. Douches, toilettes, y a rien à dire. Niveau confort, c’est plus que ce que j’avais imaginé.
Qu’est-ce que vous a apporté ce séjour ?
Gaëlle : Je suis venue au CMK avec l’envie de me mettre en retrait de la vie, de me détacher de ce que l’on fait tous les jours. J’avais besoin de retrouver un état plus apaisé plus positif. Mission accomplie ! Ce séjour m’a aussi aidée à aller plus loin dans la réflexion. Sur les six dernières années, j’ai fait trois années d’analyse transactionnelle, une approche thérapeutique, je pratique le reiki depuis deux ans et j’ai été élevée dans la religion chrétienne. C’est comme si j’avais trouvé la source de tout cela. Ce serait l’origine. Évidemment quand on a une nouvelle approche, on la compare à ce qu’on a fait avant, ce qu’on connaît. L’approche bouddhiste qui est nouvelle pour moi vient mettre en lumière tout ce que j’ai fait jusqu’à maintenant.
Marie-Claude : Tout à fait, nous faisons du reiki toutes les deux et nous avons eu l’impression d’aller beaucoup plus loin. D’avoir eu tous ces enseignements nous a permis aussi de mieux comprendre notre propre religion chrétienne. Ici pendant quatre jours o n a eu des explications que nous n’avons jamais eu dans toute notre vie. J’ai constamment fait un parallèle et je me suis dit : « bon sang, si j’avais eu cette explication avant ! » On comprend mieux l’utilité de la vie…
Et avec quoi vous repartez ?
Gaëlle : Un sentiment de déculpabilisation. Bravo, j’étais une spécialiste pourtant ! Autant pour soi que pour le regard qu’on porte sur l’autre, le bouddhisme est une approche vraiment bienveillante. Je reviendrai pour travailler sur l’attachement ! C’est ce que je vais creuser en premier dans mes lectures. J’avais plein de clés pour enlever la colère avant de venir mais là tu as la source de tous les sentiments. Pour moi si on résout l’attachement y a plein de choses négatives qui vont disparaître, plein de petites colères.
Marie-Claude : L’envie de regarder les gens autrement, surtout ceux avec qui on n’a pas d’affinité voire qui nous énervent. Pas cataloguer et regarder autrement, c’est le credo. C’est là-dessus que j’ai envie travailler après cette retraite.