Centre de Méditation
Kadampa France

Comment as-tu découvert le Centre de Méditation Kadampa France ?

C’est une amie qui était dans la tradition kadampa qui m’en a parlé et qui m’a invitée à participer à un enseignement du Programme Général. J’étais curieuse car j’avais des croyances communes avec les croyances bouddhistes. Je n’ai pas eu immédiatement de réponses à mes questions, mais j’ai découvert la philosophie bouddhiste et j’ai bien accroché.

Quand j’entendais les enseignements c’est comme si j’entendais une vérité indiscutable et en même temps ce n’était pas une vérité que je mettais en pratique au quotidien. En fait, une vérité qui n’est pas évidente à mettre en pratique au quotidien : on sent bien que le gens ne fonctionnent pas selon cette vérité. Je voyais bien que ce n’était pas la manière dont on fonctionne en général : quand on te dit que tout vient de l’esprit et que ce sont nos états d’esprit qu’il faut changer ça paraît logique mais pas facile à mettre en place.

Qu’est-ce que tu es venue chercher au CMK France ?

Je suis venue en entraide, j’avais besoin d’un cadre pour me poser, réfléchir et en même temps de m’investir bénévolement dans quelque chose qui a du sens.

Qu’est-ce que l’entraide t’a apporté ?

Des rencontres essentiellement, des échanges  qui m’ont beaucoup apporté, et j’avais effectivement l’impression de faire quelque chose d’important. J’avais beaucoup de gratitude : j’avais  l’impression de donner autant que de recevoir. J’aimais donner et j’avais l’impression de recevoir plus.

De plus, cela m’a aidée à débloquer des choses avec ma famille. Les échanges avec certaines personnes de l’entraide et les méthodes enseignées pour résoudre certaines difficultés ont eu un impact dans mes relations familiales. Certaines méditations m’ont aussi aidée.

As-tu suivi une retraite ? Si oui laquelle ? Que t’a apporté la retraite ?

J’ai participé à plein de retraites ! Celle qui m’a le plus parlé, c’est celle qui était guidée par Lhoundroub (enseignant de Montréal) sur l’amour. J’ai eu l’impression que cette retraite me permettait de structurer tout ce que je connaissais parmi les enseignements bouddhistes que j’avais déjà reçus. L’enseignant formulait des questions que je me posais mais que je n’arrivais pas à identifier. 

Est-ce qu’une méditation t’a touchée ?

Je me souviens qu’il utilisait des exemples qui me parlaient, par exemple le grain de sable. Sur une plage, pourquoi accorder de l’attention à un grain de sable en particulier ? C’était sur l’équanimité.

Qu’est-ce que les enseignements t’ont apportés ?

Ils m’ont aidée à comprendre la vie autrement et à la concevoir autrement. À comprendre comment on fonctionne intérieurement et quelles sont les véritables sources de nos difficultés.

Qu’est-ce qui t’aide le plus dans ta vie quotidienne ?

Ce que j’ai appris me donne envie de mieux comprendre les autres. J’essaye de comprendre ce qui motive réellement les réactions des autres pour ne plus avoir une vision manichéenne des choses, où disons un « ennemi » serait quelqu’un de « mauvais » et un ami quelqu’un de bon. Tu découvres que toutes les personnes sont motivées par l’envie d’être heureuse et le besoin de se protéger. Et leur comportement découle beaucoup de leur vécu et de leurs difficultés et pour cela j’étudie beaucoup de choses de psychologie et après je complète avec d’autres lectures extérieures.

Est-ce qu’un enseignement en particulier t’a marquée ou aidée ?

La pratique du don et la méditation sur le don. En général je sors toujours d’un enseignement sur cette pratique avec un état d’esprit plus positif et une envie de donner aux autres et c’est aussi la seule pratique que j’ai faite avec laquelle j’ai vraiment vue des résultats flagrants, une amélioration visible de mes états d’esprit.

Quels sont tes projets spirituels ?

Si je pars en Australie, j’aimerais rencontrer la communauté Kadampa là-bas, suivre les enseignements et faire de l’entraide. Je voudrais aussi creuser et aller voir d’autres traditions, je suis curieuse d’explorer comment on pratique dans d’autres communautés bouddhistes et d’explorer d’autres voies spirituelles. Le taoïsme m’intéresse aussi ainsi que le magnétisme.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir résidente ?

C’est venu naturellement. Cela faisait 6 mois que je venais en entraide. J’aime bien m’investir ici, dans la vie en communauté et j’avais envie de mettre en place une pratique régulière. J’avais l’impression que dans ce cadre là je pouvais le faire. J’aime bien faire partie d’une communauté.

Un mot pour conclure ?

Au moment de l’anniversaire des dix ans du centre il y a eu un film de fait sur la création du CMK France, j’avais été très touchée et reconnaissante de cette énergie mise en place pour la construction de ce lieu. Et j’avais très envie d’y participer et ajouter ma petite pierre à l’édifice. En faisant de l’entraide, j’avais l’impression de poursuivre ce travail qui avait commencé et faire partie de quelque chose qui est assez grand et je sentais que ça servait vraiment à quelque chose.