Nathalie Rivière n’est pas une novice dans la tradition Kadampa. Après avoir fréquenté assidûment le centre de Nantes de 2001 à 2007, elle a pris ses quartiers au Centre de Méditation Kadampa France en janvier 2008.
Vous aviez vécu auparavant dans un autre centre bouddhiste, qu’avez-vous trouvé de plus au CMK France ?
« Même s’il n’est pas là physiquement, je sens l’aide de Guéshé-la à travers les enseignements, les discussions et les prises de conscience qui surgissent même dans des circonstances anodines. C’était flagrant au début ! Je me disais : « waouh, qu’est-ce que ça va vite les prises de conscience ». C’était loin d’être aussi fréquent auparavant. Tout est beaucoup plus parlant au CMK. Je lis du dharma dans beaucoup de situations.
Quand je rentre du travail, je me dis souvent que je ne voudrais changer ma vie au CMK pour rien au monde. J’aime la vie en communauté avec des pratiquants bouddhistes, dans un environnement favorable à la progression spirituelle. C’est beaucoup plus facile au CMK de faire ses pratiques formelles. Il n’y a quasiment qu’à s’assoir sur un coussin de méditation ! »
Vous avez exercé différentes activités au CMK, laquelle avez-vous préféré ?
« Celle où j’ai eu le plus impression de plus progresser spirituellement c’est quand j’étais coordinatrice des programmes spirituels (CPS) car tout était nouveau et ça demandait beaucoup de temps. Ça me demandait de chercher de l’aide dans les enseignements ou les conseils de Bouddha alors que de m’occuper de la salle de méditation, c’est plus évident, plus facile pour moi. Mais il ne faut pas me mettre à la comptabilité car ça va être trop ! Ceci étant dit, je suis consciente de la chance que j’ai de m’occuper entre guillemets du bien-être des bouddhas. C’est une chance énorme et j’ai énormément de plaisir à faire ça ! »
Comment mettez-vous le bouddhisme en pratique quand vous travaillez à l’extérieur du centre ?
« J’ai retrouvé un travail à l’extérieur du centre il y a deux mois et demi. J’ai pu observer comment l’esprit fonctionne face à une nouvelle situation et de nouveaux collègues. J’ai pu voir facilement mon esprit mettre les gens dans des catégories : les sympathiques, les moins sympathiques et les moins moins sympathiques (rires). Rapidement mes avis sur les personnes ont changé en fonction de ce qu’elles pouvaient dire, de leurs comportements. Donc c’était facile de prendre conscience que ça ne venait pas d’elles mais de ma façon de les percevoir. Alors j’ai pris la décision de rester le plus neutre possible et d’essayer d’être là, à leur disposition pour leur apporter quelque chose et non dans l’attente de recevoir quelque chose. La façon dont ça se déroule jusqu’à présent est assez extraordinaire. Mes collègues ont énormément confiance en moi. Je vois bien qu’elles sont inspirées par mon attitude, ça les touche, ça leur parle. Je suis calme avec les enfants, je les considère comme des personnes à part entière. Elles ont un regard très positif sur moi et je me demandais comment ça se faisait. J’ai compris que, sans le savoir, ce sont les qualités du Dharma qu’elles apprécient. »